Secoué un temps par des difficultés financières, El Gawafel connaît actuellement une reprise progressive grâce à une manne providentielle émanant de la compagnie des phosphates.
Certains joueurs n’ont pas encore repris les entraînements, car leurs salaires n’ont pas encore été régularisés. Cette situation soulève des questions sur l’équité au sein de l’équipe et met en lumière les défis persistants auxquels EGSG est confronté malgré un bol d’air pour sa trésorerie. Mais le club est également ciblé suite à un avertissement de la Fifa. Une plainte déposée par des joueurs africains, n’ayant pas perçu leurs honoraires depuis 6 mois, a conduit à cette mise en garde de l’instance internationale du football. Cette situation met en évidence les conséquences potentiellement graves, auxquelles le club gafsien pourrait faire face s’il ne résolvait pas rapidement les problèmes liés au paiement des joueurs plaignants. Parallèlement à ces défis, le club gafsien a entrepris une refonte totale de son staff technique, qui coïncide avec l’arrivée de Soufiene Hidoussi, marquant un nouveau chapitre dans son parcours.
Stage pour renforcer la cohésion
Pour la préparation physique, c’est Okba Essamii qui a été désigné, alors que l’ex-keeper du CSS, Abdelkarim Ben Salem, sera chargé de coacher les gardiens de but. Pour une première aussi, EGSG a recours à un technicien chargé du visionnage, en l’occurrence Achraf Mahfoudhi. Ce faisant, maintenant, le club doit jongler avec les questions financières et gérer les tensions internes qui risquent de brider la marche des Gafsiens. Cela dit, une mise au vert est prévue à partir de lundi prochain, visant à renforcer la cohésion au sein du groupe. Ce rassemblement permettra aux joueurs et au nouveau staff technique de tisser des liens solides, essentiels pour surmonter les obstacles qui se dressent sur leur chemin. Ce stage sera ponctué par deux rencontres amicales face respectivement à l’Olympique Sidi Bouzid et le CSS. Aujourd’hui, la situation financière se complique davantage avec le report de paiement des tranches de la prime de rendement, une décision qui n’a fait qu’attiser le mécontentement des joueurs. Ces primes, souvent considérées comme source de motivation, deviennent une pomme de discorde, compromettant ainsi l’harmonie nécessaire. Alors que les difficultés financières et les tensions persistent, l’ambition de se réaffirmer sur le plan sportif demeure intacte. Il faut donc tirer profit de la manne de la CPG pour se relancer et même renaître.
